Le Vendée Globe ou ces héros solitaires qui nous inspirent !
Le Vendée Globe fascine…
Et que l’on soit un fan de voile ou au contraire que l’on n’y porte aucun intérêt quelconque, c’est une réalité, cette course autour du monde, sans escale et sans assistance dans les mers les plus dangereuses du monde ne peut que forcer l’admiration.
Depuis 1989, et tous les quatre ans, des marins s’élancent consciemment dans les limites de leurs capacités physiques et mentales pour faire une boucle autour du monde. Dans cette aventure unique où toutes les émotions sont démultipliées, se révèlent des personnalités hors normes à la motivation sans faille.
Joies immenses, douleurs, drames, victoires, déceptions… Tout y passe dans cette épreuve mythique au danger pourtant permanent. Outre la compétition et le côté très professionnel et sponsorisé que peut prendre la course, il n’en demeure pas moins des valeurs humaines incroyables reflétant parfaitement l’esprit de Feeling Alive:
Le dépassement de soi et la ténacité:
Jérémy Beyou le décrit si bien: « Je suis allé chercher assez loin en moi une force que je ne pensais pas pouvoir trouver » ou encore le vainqueur de cette édition Armel Le Cléac’h: « Je me suis fait violence, je me disais ‘c’est pas possible, je ne peux pas la perdre cette course-là, c’est l’année où j’ai le plus de chances de gagner.’ Je me suis accroché, je me suis battu. Le mot d’ordre à la fin, c’était gagner mètre par mètre, jusqu’au bout. »
L’esprit d’équipe
Derrière chaque skipper, il y a tout un groupe technique à terre disponible 24h/24 sans qui rien ne serait réalisable.
L’altruisme et le partage:
Comme pour Eric Beillon qui parcourt le globe avec Comme un seul Homme pour démontrer « qu’on peut vivre ensemble malgré ses différences » et mesurant « plus que jamais ce que peut représenter l’isolement que l’on ne choisit pas« . Il lance cette belle formule: « Aller vers l’autre, comprendre et accepter les différences est le moteur qui me fait avancer« .
Nombreux sont les skippers qui s’engagent dans cette aventure aux côtés d’associations humanitaires: Tanguy Delamotte avec Mécénat chirurgie cardiaque ou encore Thomas Ruyant avec le Projet Imagine.
L’humilité:
La nature a toujours le dernier mot et le rappelle bien trop souvent. Preuve en est le nombre d’abandon et parfois même de disparitions (71 marins ont passés la ligne d’arrivée sur 138 au départ, toutes éditions confondues). Eric Beillon le confirme: « Depuis cinquante-cinq jours, je vis dans un milieu hostile, je suis secoué dans tous les sens, c’est long, ça fout la trouille » mais il conclut de la plus belle des façons: « le bonheur de vivre une telle aventure n’a pas de prix. »
Face à tant d’engagement, de courage et de détermination, on ne peut qu’être inspiré…